L'EDITO DU PARRAIN 2014 : JEAN-PIERRE ALAUX
Récemment mon ami Pierre Arditi me contait tout le plaisir qu’il avait eu, au début de cet été, à tourner « Massacre à la sulfateuse » dans le cadre de la série « Le Sang de la vigne » dont je suis, avec mon complice Noël Balen, l’auteur comblé. Je lui ai dit à mon tour quel bonheur fut le mien quand, il y a trois ans, je suis venu arpenter les vignes de Châteauneuf-du-Pape pour bâtir notre intrigue. J’ai rencontré des vignerons qui font de la haute couture : des amoureux de la vigne, passés experts dans l’art de la vinification.
Je connais bien cette région pour être fidèle chaque année au marché de la truffe de Richerenche ; les vins de Rasteau sont assurément les meilleurs alliés de ce champignon miraculeux considéré comme un trésor que l’on se dispute âprement à l’heure des premiers frimas.
Ce coin de Provence a des accents qui sont autant d’invitations à relire Giono, Pagnol et Alphonse Daudet. Trois auteurs qui restent sur ma table de chevet pour les soirs d’insomnie quand le vent (qui, chez moi, ne s’appelle pas le mistral mais l’autan) fait gémir la cheminée et courbe le cyprès de ma terrasse.
Venir à Morières-lès-Avignon, c’est un peu courir après un pays de cocagne dont on sait que les fruits seront cueillis à point. Je souhaite de belles vendanges littéraires à la faveur de la seconde édition de ce salon.
A l’instar du curé de Cucugnan qui, s’agissant du sang de la vigne, prétendait que « quand le vin est tiré, il faut le boire », je serai tenté d’ajouter : quand le livre est publié, il faut le lire ! C’est l’occasion qu’offre ce salon de Morières-lès-Avignon, on ne peut que s’en réjouir.
Jean-Pierre Alaux
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